D'habitude, les vacances, c'était pour tout le monde. LEs programmateurs faisaient aussi le pont. Est-ce la nouvelle donne du marché de la musique, on trouve de belles progs sur ces ex-périodes creuses. Alors, on en profite !!!
Donc, coup sur coup, je suis allé au Labo Sonore, voir un petit groupe irlandais, Carosel, produire en duo une pop (en acoustique, ça manquait clairement de rythme et d'arrangements, mais Pete, le guitariste, se démenait comme un fou pour donner du relief à l'ensemble, montrant une splendide palette de sons et un toucher qui révélait son passage en Andalousie) qui rappelait, comme on le voit sur leur site, les influences de Régina Spektor, Feist, et j'ai même dénoté, sur des morceaux très « cool » , bossa, des accents de Lisa Ekdahl. Michelle, la chanteuse, avait une voix dorée, tellement appliquée, qu'elle avait du mal, parfois, à investir la scène.
On a passé un très bon moment, (et oui, je n'étais pas seul, mais accompagné de Sabine, et non pas Ben, chouette, une sortie musicale en amoureux !) même si le public était rare, très rare, pour cette « avant-tournée » sans groupe qui prend date pour le futur.
Deuxième concert, Holden à La Luciole, le lendemain. Enfin, je rencontrais la voix d'Armelle Pioline, qui me fascine depuis l'album Pedrolira, posée sur des sonorités électro-boîte à rythme, et des riffs de guitare accrochés. Du groupe, là encore, il n'y avait que deux membres : guitare-chant. Prestation terriblement planante, comme les albums, mais parfois lassant, monotone.
Pas de tournée d'été pour Holden, qui fignolait pourtant depuis quelques jours, en résidence, ses prochains concerts, et la sortie du nouvel album, double, moitié compil, moitié nouveauté, 32 titres au total.
Durant cette soirée, là encore, on discute avec les artistes, l'ambiance est chaleureuse, et comme souvent (toujours ?) partagée : Avec Ben, et surtout, avec Sam et Béa, que je ne suis pas peu fier d'avoir amené ici (toujours fier d'attirer les gens dans des salles de concerts, j'ai la même impression de montrer ma chambre que lorsque j'étais ado.)