C'est reparti pour de nouvelles émotions musicales. Finies les vacances, finie la rentrée. L'esprit peut se concentrer sur l'essentiel, les délices.
Cette année, l'ouverture s'est faite avec Tokyo Sex Destruction, à la Luciole. Un moment de pure énergie, avec un chanteur charismatique à la gestuelle traditionnelle des chanteurs rocks-punks des années 70. Et de fait, on les compare beaucoup aux MC5 notamment. Ce n'est pas usurpé, preuve vidéo à l'appui.
Alors, de là à dire que ce n'est que du pastiche, qu'il n'y a rien de nouveau... Je dirais qu'au contraire, c'est ça qui est neuf. Voila un son qui est devenu rare,car ne pouvant pas prétendre être populaire, trop musclé, pas assez mélodique, réellement et uniquement rock. C'est rare.
A tel point qu'en sortant, je me suis dit que c'était le premier concert purement rock que j'avais fait depuis... presque 10 ans (Les Shériffs, à Angers. Ha, mais ça fait plutôt 15 ans en fait).