ou encore, apologie de l'hypertextualité, qui peut ouvrir des portes vers le sublime
Rencontré ma directrice de mémoire courant octobre. Concernant Adorno, nous fouillons les bases, trouvant beaucoup d'articles sur ses théories esthétiques, assez peu d'approche purement marxiste, mais pas grave, très bon moment à parler « absolument » musique.
Elle dirige cette année un enseignement sur l'Art Absolu, attention, Wagner va retentir dans les couloirs de la fac.
Et prépare une publication sur le livret d'opéra. Et là, tilt. Elle pense à une collègue parisienne à elle, c'est une star du rock, précise-t-elle du coin de l’œil, et elle va lui rédiger un article sur Adorno et l'opéra, car elle en est spécialiste. Agnès Gayraud est donc aussi chanteuse d'un groupe, La féline, (hommage à un vieux film noir et blanc moitié horreur d'une femme qui se transforme la nuit en chat terroriste) et en cherchant son blog, intéressant car intégrant le sien et celui du groupe, j'ai fait deux belles découvertes.
La pop bien sentie de la féline, mais surtout, parmi les articles du blog d'Agnès, une perle admirablement écrite sur une sorte d'OVNI, de clochard céleste : Cheval blanc, un ancien de No One Is Innocent, de son vrai nom Jérôme David Suzat-Plessis. Pour le coup, pas showbizz du tout, mais la chanson tout comme j'aime : du cristal brut.
Juste par vanité, le titre de son blog a un nom tout à fait philosophique, donc à la fois clin d’œil marrant et extrêmement fin quand on s’intéresse à Adorno : Moderne, c'est déjà vieux. J'adore cette fille ! ! !