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Il n'y a pas que des machines dans l'espace 14-08-2011

Quand j'étais petit, je regardais Sankukai. Comme beaucoup.


Faut pas croire que je m'en vante. Car depuis que le web est web, j'ai eu bien des occasions de me rendre compte combien les scénarii, la gestuelle et les effets spéciaux étaient surfaits (mais j'aime encore revoir Furia dans son déguisement SM, et Ayato et Riou, pas pour les mêmes raisons, avec leurs lunettes de ski, et leur bas résille).
Mais de fait, le générique est resté très obsédant. Qui a vu la série est capable de le fredonner, même après plus de 20 années. Avec Phanou, nous jouions tout un samedi après-midi en sautant partout, sifflotant le générique, agitant les bras dans tous les sens, nous prenant pour le fantôme, ou le dragon, avec un bout de bois tordu en guise de sabre (les leurs ressemblaient à des broches à poulet-rôti).
C'était vraiment super. C'était ridicule.
Pour en revenir au générique, je viens d'apprendre que c'était Charden qui l'avait composé. Incroyable. Ce n'est pas pour l'admiration que j'ai pour lui, mais quand même, ce type était la référence d'une musique décalée,mêlant aussi bien la variétoche que des paroles ciselées et des arrangements irréprochables.
Et je pense que sur ce générique, il s’est fait plaisir.
Sankukai... Pitié, même les personnages sont vulgairement distribués d'après Star Wars : le navigateur homme-singe, le petit robot...

C’est la bataille, c'est la bataille...

 

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Article du 14 08 2011, publié par Nicolas Rivet (Dernières modifications il y a 14 ans)
Mots-clés liés à cet article : Eric Charden