...comme on se sent bien Debout comme on se sent libre Debout on se retrouve enfin !!!" C'était au moi de mars, sous la neige parisienne, au Trianon (pas celui de la reine) et c'était de l'amour, de l'amour, de l'amour !
Alors ça y est.
L'objectif 2013 est atteint, résilience est faite. Après trois tournées ratées, on a enfin réussi à voir Debout sur le Zinc, et dans une pure salle parisienne. Grosse soirée avec un groupe débordant de générosité, gentillesse, sourires, amour, et un public qui lui a tout donné en retour.
Retour ? Sur ces années d'attente, et sur l'expédition.
D'abord, je l'ai déjà dit dans un autre post, c'était simplement de la curiosité. Voir Debout comme d'autres, parce qu'ils passaient de dans le coin et avaient une belle réputation sur scène. Puis, au fil des albums, Les Promesses, De Charybde En Scylla, puis La Fuite En Avant, adhésion totale à leur sensibilité klezmer, moyen orientale, festive, aux paroles d'amoureux transis et écorchés, aux paraboles ironiques, engagées, aux musiques réglos, précises, carrées, variées... bref, ça devenait un impératif. Mais les bonshommes se font relativement rares, puisqu'ils assurent eux-même leur promo loin des labels et des maisons de prod. Un choix, là encore, que peu font.
Alors, quand en septembre, on voit qu'ils passent 6 mois plpus tard au Trianon, les places sont prises. Surtout que des concerts parisiens, à ce jour, tous ont été de grosses balles, comme les Cowboys, ou les Têtes Raides...
L'expédition :
Départ à 15h30 de la maison pour 19h. Bouchons à la sortie de l’autoroute jusqu'à la sortie du périph'. On est arrivé, après des... bouchons dans Barbès, dans ce merveilleux quartier de Pigalle (Haaa, les salles de concert de Pigalle) 1/4 d'heure avant le début, à l'ouverture des portes, pour aller faire la queue plus de 300m plus loin sur le trottoir noir de monde. Mais à l'intérieur, superbe salle, à l'étage, parquet qui bouge au gré des sauts des spectateurs, et groupe à l'énergie pure, généreux, carré.
Bref... on y reviendra.