Navigation

Les thèmes

Alela Diane Alice Russel Aloe Blacc Arno Asa Bee gees Ben l'oncle soul Bobby Womack Carosel Cassius Cher Cheval blanc Claude Nougaro Colette Renard Concrete knives Dallas Frasca Debout sur le zinc Deep Purple Dominique A Donna Summer Dépêche mode Edith Fambuena Eels Eric Charden Fischer-Diskau Fleurent-Didier Florent Marchet Franz Ferdinand General Elektriks Gil Scott-Heron Gnarls Barkley Gonzales Grease Gérard Manset Holden Housse de Racket Hubert Félix Thiéfaine Hushpuppies Inspector Cluzo Iswhat?! Jacques brel Janelle Monae Jean Louis Murat Joe Jackson Kurt Elling La féline Led Zeppelin Les têtes raides Lumerians Mayer Hawthorne Meltones Menahan Street Band Motorama Nancy Sinatra Noir Desir Nyxtones Puggy Quadron Ray Lamontagne Remy Zero Robin Gibb Scala Seal Sharon & Tracy Skip the Use Sophie Hunger TKTh Tasmin Archer The Cure The Killers Theodor Adorno Thomas Fersen Tokyo Sex Destruction Tori Amos Toto Two door cinéma club Téléphone Vicente Pradal Vismets Wailin'Jennys Yann Tiersen Yes Youn Sun Nah Youth lagoon Yves Simon aaron abbey Road bashung cascadeur kaolin les cowboys fringants les fatals picards new order nino ferrer pierre perret tahiti 80 yeah yeah yeahs
 

Articles récents


Vous êtes ici : Accueil > Fondamentaux >> Les liaisons dangereuses

Les liaisons dangereuses 15-03-2013

Quand j'entends La Chanson de Dolorès, de Murat, je pense aux liaisons dangereuses.


C'est écrit dans une des plus belles langues qui soit, et le mot irrégulière directement issu du langage (courtois ?) en tout cas précieux, me plonge en plein 18ème siècle galant. D'une finesse et d'une douceur où perce pourtant une grande violence de sentiments.
Pour moi, un must, parce que la musique fait corps, dans sa simplicité, avec le texte. Quel équilibre.
On se fait une idée avec le texte ? « Je fus je me doute par jeu
Par un penchant curieux
Tu me dis la première
A briser le cours régulier
D'une vie destinée
A tuer l'éphémère
La vague déferlante d'amour
Nous éclaboussa ce jour
De façon cavalière
Au bal où nous invita l'amour
A danser pour toujours
Sa valse irrégulière

Et depuis parée de cet amour
J'ai dansé tour à tour
Tous les chants de la terre
Surprise en décembre en juillet
Partout où nous menaient
Des joies similaires

Puis un jour tu vois
Pour un autre que toi
Je devins régulière
Je pris mais sans échapper à toi
Un destin tracé droit
Lassée de ce mystère
Tu sais que mon désir est le tien
Vois comme il me va bien
Je suis sa prisonnière
Je sais que tes larmes n'ont pas
L'importance qu'on croit
Je connais tes mystères

Est-ce que pour toi aussi
Les mots les pensées
Ne sont plus aussi bouleversants
Bouleversants qu'autrefois
Tout me paraît vulgaire
Je suis toujours tu vois
Ton irrégulière
 »


ATTENTION. CAPTATION POURRIE. MAIS PAS TROP LE CHOIX.LES VERSIONS SONT RARES.

En plus de tout le reste, cette chanson, comme tout le reste de l'album Live in Dolorès, qui n’est pas un live mais une prise de son dans une chapelle auvergnate, me rappelle un fabuleux séjour provençal à deux, lovés comme des petites tourterelles n'ayant rien d'autre à faire qu'à s'aimer. Délicieux !
 

Voir aussi...

Commentaires :

Sam le 16/03/2013 08:24

Absolument magnifique !

Commenter...

Merci de respecter les règles élémentaires de la courtoisie et de la communication. Tout message importun sera supprimé sans péavis par l'administrateur...






Article du 15 03 2013, publié par Nicolas Rivet (Dernières modifications il y a 12 ans)
Mots-clés liés à cet article : Jean Louis Murat