Le nouveau Kaolin est sorti. Anciens et modernes se déchirent pour savoir si c'est encore bien ou si c'était mieux avant. Moi, ben.. je sais pas !
Je le trouve très bien foutu, ménageant la chèvre (les vieux comme moi qui ont plébiscité ce groupe à ses débuts pour son côté Radiohead, Sigür Ross..., bref, pour les sonorités planantes, les paroles mystérieuses, introspectives, et les envolées de cordes noisy, les morceaux très évolutifs), et le chou (ceux qui ont adhéré au 100% pop du très léché « Mélanger les couleurs » , mélodiquement abouti mais trop directement accessible et formaté « radio » ).
Mais force est de constater qu'on est loin de la matière des origines. Alors je continue d'aimer Kaolin comme un groupe français de pop très semblable à tous les autres, plutôt parmi les mieux inspirés du moment, et c'est tout. Ce qui n'est déjà pas mal.
Et pour l'onirisme, et la capacité à l'extraction et l'expérimentation, je me tourne vers le dernier Yann Tiersen, DUST LANE, assez inégal, mais avec des perles de sampling années 80 délectables
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