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Gnarls Barkley 12-09-2010

J'ai presque honte de les mettre en Ramdam, puisque l'album est sorti il y a deux ans déjà, mais bon, ce n'est pas la première fois que je passe à côté d'un truc énorme.


En revenant de ma médiathèque d'à côté de chez moi, je suis déjà super content parce qu'après une première écoute, ce petit album semblait être une vraie perle. Après avoir un peu poussé le son de la chaine, et mis en repeat le morceau n°3, Going out, je n'arrive plus à arrêter mon corps de bouger : c'est bon signe : après la rentrée scolaire, il est nécessaire de trouver des piles pour le moral.
Alors la soirée passe avec Going on, Going on, Going on, Going on... Avant de me décider à appeler Benoît pour lui communiquer la nouvelle, genre « accroche-toi à ton slip, ma couille, parce que ce que je t'amène, c'est du lourd qui décroche les tableaux du mur » , je vérifie un peu l'histoire du groupe, et je découvre... que je suis complètement à la ramasse, genre deux ans dans ma face, voire quatre, puisque en 2006, le groupe se commettait déjà avec Crazy (mille fois repris, et notamment par Alice RUSSELL, magnifique version), qui a reçu de nombreuses récompenses. Ha, bon, j'avais jamais fait gaffe... pas grave.
Et en 2008, donc, ce petit bijou, à nouveau, l'album The Odd Couple, avec des arrangements claviers parfaits, et la voix de Cee-Loh claire et juste... quasiment rien à jeter. Juste un peu d'orgueil froissé, l'album a déjà deux ans. Ce qui n'enlève rien à ce swing-groove-funk-rock qui n'est pas que ça non plus : en effet, le groupe a produit un enregistrement dans des conditions « live » à Abbey Road (esprit es-tu là ?), montrant sa capacité à arranger et rendre charnelles la voix et les mélodies qu'il produit.

Alors, là, c'est donc Going on, fable mystique, àl'origine de tout, qui m'a pris tout le corps dans sa positive énergie Crazy, le titre qui les a rendu célèbres (genre "quand t'as pondu un truc comme ça, tu peux mourir, vu que t'es passé à la postérité") en concert : un truc qui reviendra souvent chez moi, je suis capable de pleurer en entendant une foule chanter, hurler, reprendre les chansons d'un artiste... Ça vous le fait pas, ça ? Imaginez-vous à leur place, avec 15000 péquins reprenant un air qui les transporte... Tiens, j'en frissonne encore. Oubliez le blabla du début, écoutez le son de la guitare, la qualité de la prise de son, la pureté de la voix de Cee-Loh... Et la version d'Alice Russell, grosse voix là aussi
 

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Article du 12 09 2010, publié par Nicolas Rivet (Dernières modifications il y a 14 ans)
Mots-clés liés à cet article : Alice Russel - Gnarls Barkley - abbey Road