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beautiful freak 17-09-2011

En lisant une biographie, on réussit parfois à glaner quelques clés pour comprendre une œuvre. Avec le livre de Mark Oliver Everett, j'ai découvert un groupe extraordinaire et une façon de construire une carrière.


La vie de E., puisque tel est son diminutif, est hallucinante. Bon, c’est vrai, les artistes un peu allumés, ou héritiers d'un contexte familial trash sont légions, mais sa vie à lui pourrait difficilement sortir de la tête d'un romancier.
Son père est un physicien nobelisable, qui ne lui a jamais parlé, trop imprégné de ses recherches, qui va lui mourir dans les bras. Son adolescence va être le théâtre de toutes les expérimentations (rien que de très normal, mais tout le monde ne s'est quand même pas fait virer de toutes ses écoles). Sa mère va mourir d'un cancer alors qu'exilé à l'autre bout des USA, il commence enfin à enregistrer son premier album, après avoir fait toute sorte de petits boulots. Il fait de nombreux voyages pour l'assister du mieux qu'il peut. Puis sa sœur, qui lui a toujours servi de modèle, sombre peu à peu dans la drogue, devient schizophrène et se suicide. Il a à peine eu le temps de partager avec elle ses premiers succès, comme une récompense pour tout ce qu'il lui devait.
Dans son récit, il explique comment la plupart de ses premières chansons sont nées, de ses goûts musicaux, de ses expériences, des bricolages musicaux qui occupaient ses galères. Cette contextualisation permet de tout comprendre de son cheminement artistique, de la densité de sa musique, de la crudité ou de la poésie de ses chansons, de ses relations particulières avec le show-biz, le cinéma...
Les américains ont aussi des chanteurs maniaco-dépressifs terriblement expressifs, avec une rage incommensurable, un rock unique gravé dans la peau, une identité, un lyrisme, un savoir-faire qui font d'eux les maîtres d'une pop indépendante.
E. est de ceux-là, avec ses albums qu'il a toujours su imposer aux majors, doubles, triples, conceptuels, et cette carrière qu'il déroule comme la référence qu'il est devenu, comme l'est devenue cette BEAUTIFUL FREAK, dont nous connaissons toute la « maturation » en lisant le chapitre « J'aime les filles dingo » .

A lire absolument, donc :
Mark Oliver Everett : Tais-toi ou meurs, 13ème note éditions, 2011

 

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Article du 17 09 2011, publié par Nicolas Rivet (Dernières modifications il y a 14 ans)
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